Tympan
En enfer s'y j'y travaille. S'y j'y travaince. A plein temps, à mi-temps. S'y j'y fais oraison.
Quatre saisons, si j'y compte bien. La cinquième correspond au huitième climat. Et les en-
carts(les écarts) sont de trois/quarts (de six/huitièmes). Un tiers de marelle, ce peu de Terre
qui appartient au Ciel. Et ce grimpant tanné de velours. Si encore j'avais le sens de la déci-
sion. Mais non. On voit parfois au boulodrome marseillais le retraité aux pieds tanqués atta-
qué par le cochonnet de la triplette adverse, rouge comme un martyr de l'Eglise confessante,
le dernier occulte remontant à la bête quaternaire, s'arrogeant écu de templier, fruit d'étal (kaki
axoné). Qui suis-je ? La tête dans l'école et ferré à glace comme un vulgaire Jules Ferry. Oui,
qui suis-je ? Le vin additionnel, toute honte bue dans la carafe ; le givre de calcite frais comme
un gardon d'Anduze, le sifflet abattu sous la coupe, pissant le son à même le tympan. Les mains
dans le cambouis bicéphale, froid comme un coup de rabot sur le piège tendu à la main. Rouge
comme un topinambour (rosé), rouge comme une tomate-cerise (type burlat), la chair chaude, la
queue voûtée. Et, alors, les émeutiers de la prière, comme eux je suis un tact. Je me noie dans mes
propres larmes. Ne laissez rien perdre du sang vermeil. Avec vos riomkis servez-vous. Et pourtant
si je rentrais dans la coulisse de la décision, l'oeil centré (cintré) comme un cabochon mariné dans
le golfe des eaux purpurines...Si encore le goût du feu m'était tombé dans la bouche sans la désal-
térer, m'était échu sans choir. Si encore une part du paradis m'était donnée à vie. J'y aurai une adres-
se, un jeu d'adresses, de main écrivant l'adresse—un jeu d'écritures. Il faut être bien pieux pour aller
au Ciel. Une perspective sous une housse, et pas une chaussette.
Dors d'une main, rêve de l'autre. Je vois clair dans le jeu du Divin, aucune larme ne trouble ma
vision.