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chasseur de poésie
22 juin 2014

Indigents absurdes

Indigents absurdes

 

Deux des plus grands poètes français, tout de glisse,

S'entendant comme cul et chemise, ne veulent charité,

Sont liés comme les deux doigts de la main,

Mais il n'est chère paire qui ne vous claque etre les doigts,

Rimbaud ribaud, ronge tantôt, et tantôt rogne, que d'heures

Epatantes et de jours merveilleusement sordides,

A se traiter de con à cause d'un poisson tenu d'une main,

Le plus jeune aventurier de la sexualité, balancé comme un ver de terre.

Un peigne en écaille, une coupe de cheveux en brosse,

Et l'heure de dormir dédaignée jusque par les gosses,

Ce sont eux les deux indigents absurdes d'Ouvriers ,

Et tout éclatés de lumière, le poisson à la main,

C'est pour eux deux, et le penny difficilement se livre,

Le soleil de la fraternité connut bien des éclipses,

Verlaine, poète féminin, bombe le torse aux faux chagrins,

Rimbaud est de la flibuste, avec ses faux airs d'héritiers spirituels.

Après rupture pénitenciaire, et rédemption salutaire,

Il y eut rencontre ponctuelle où même l'émotion fut en déveine,

De la main à la main le plus fameux manuscrit du temps,

L'âge d'en rabattre, il parla de ses rinçures au Caire,

Tout les bois ne sont pas d'osier, mais oser vaut bois qui boite.

Rimbaud au Harrar prit femme, il la renvoya après deux ans.

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