25 janvier 2014
Lotar III
Lotar III
Tout serait désespérément normal, s'il n'y avait les mains,
Qui, monstrueuses, en poids et longueur, viennent s'abattre sur les cuisses,
Le séant reçoit la charpente équilibrée, et robuste d'un corps modèle.
L'animal est bien découplé, et prompt à bouger, pour se mettre sur pied,
Lotar, le mot en bouche, et le regard habillé, tout haire avec discipline,
Alberto, sur le départ, un chef-d'oeuvre avant une si longue mort.
Alberto, ton cœur s'est brisé à force de faire des bronzes,
A l'hôpital de Coire, chef-lieu du canton des Grisons, on te torture,
A moindre mal, dans ta maladie plus ne poses, mais reposes.
François Taldir
Publicité
Publicité
Commentaires