31 août 2013
Persée et la Gorgone
Persée et la Gorgone
Eludant le torse, la draperie se déploie,
Et grimpe tel un flux végétal volubile,
Ayant prise au clair déshabillé de la chair.
Le grouillement des serpents, à jamais inoffensifs,
Ne cache rien de l'univers pavillonnaire des oreilles,
Tout enfiévré de son exploit, Persée a fait sa percée.
Le marbre farouche défend sa peau sous le ciseau,
Mais la froide maîtrise du statuaire s'obstine et s'entête,
Le miroir greffe un second regard a qui personne ne répond.
François Taldir
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